et les rasoirs alors ?

[ASR]

Pour la moustache, c'est le truc que je comprends carrément, quand tu rases et que outch, ça te fait une ptite larme a l'oeil, ché pas pourquoi c'est connecté d'ailleurs, c'est que ça va pas
et je plussoie Baalot, quand il reste 2 mm de poil sur le haut de la lèvre juste dessous le pif, c'est très vilain

[Kissaki]

Pour ça que pour moi, la moustache, si je commence pas la première passe en rebrousse-poil j'arrive pas à me raser correctement ensuite... ça restera toujours râpeux...

Pis paies ton morfil si t'en fais, t'apprends vite comme ça :-P

[baalot]

Moi j'me tâte en ce moment, je crois que je vais me raser avec deux: un pour le reste et un pour la moustache. Comme ça le truc sera bien agressif, je prend mon ptit zwiling là et pouf.

Pis ça me fera un prétexte pour les 4 que j'ai.

[Kissaki]

Ca se fait assez souvent d'en sortir deux à la fois

Jamais essayé pour ma part

[Jonathan P.]

Le Charlex qui vient d'arriver, avec le Busch (World master) qui lui ressemble méchamment au niveau du gabarit et de la forme.




Et avec le p'tit fin:





Bon, faut que ça repousse pour pouvoir tester tout ça maintenant

[Kissaki]

Charlex c'est du bien bon ça aussi bonne pioche!

[Jonathan P.]

Merci
Vous avez une idée de la nuance d'acier sur ces trucs?

[Jonathan P.]

Je suis retombé sur un post d'Ali qui parlait de silversteel pour le Busch. Et chasses en bakélite blanche.

Le nom marqué sur le lame est systématiquement le nom de l'émouleur alors?

[ASR]

hello !
ce sont les mêmes CC, un qui est un peu plus usé que l'autre, mais ça vient du même moule de Solingen, tu pouvais avoir ton propre moule, mais certains devaient avoir les mêmes si les moules appartenaient à la forge, je sais pas trop , c'est du rebadgé a mon avis (regarde Charles Hake http://strazors.com/index.php?id=801&do … addenbach_ ) mais après les gars avaient un peu tous les mêmes lames (les fournitures c'est ça a thiers ?) et ils faisaient le grind chacun de leur coté, ça se fait toujours, Dovo, ralf aust .. et d'autres marque allemande ont leur lames au même endroit je crois, ils font juste des TTH différents et des finitions différentes. Aprés ils devaient surement pouvoir choisir entres plusieurs aciers, avec silversteel de sheffield qui a un impact commercial important a cette époque.

[Jonathan P.]

Eh, je l'ai trouvé mon Belge du coup

Mais quoi, du coup le gars (Charles Hake) est en Belgique, il fait faire ses lames à Solingen, en ensuite il monte le tout dans son shop à Bruxelles alors. C'est ça le principe?

[ASR]

sinon tes châsses là, j'ai comme un doute quand tu frottes avec un chiffon rapidement a un endroit, ça sent un peu le camphre ?

[Jonathan P.]

Lesquelles, celles en écaille de celluloïd?

[Kissaki]

C'était assez fréquent de faire de la sous-traitance

Certains faisaient faire que les lames en Angleterre pour faire monter en Europe comme ça, ça passait les douanes sans être déclarés comme produits finis

Pis après il y avait des meilleures gammes selon le prix que tu pouvais mettre... certains rasoirs de Thiers qui étaient produits en masses c'étaient de la merde alors que d'autres c'est du très bon...

Et comme le dit Ali, il y avait un impact commercial fort, sur les appellations des rasoirs "The best" ; "Only for Barber" ce genre de trucs... ou sur les aciers. Mais c'est souvent ceux qui faisaient pas trop de vagues qui sortaient des trucs de bonne qualité comme la production à Nogent au 19ème s.

Maintenant on fait encore du haut de gamme en Europe, Wacker, Ralf Aust, certains TI... ça bouge encore :-D
J'ai souvent conseillé Ralf Aust parce que je regrette encore le mien...

[ASR]

Non les blanches,
Je crois bien, certains grindaient même pas, le gars payait a la grande époque 1000 ou 5000 lames ou plus a son nom, l'adresse de la boutique, en plus une grande ville comme Bruxelles, ça devaient écouler

[Kissaki]

N'empêche à part quelques ratés, les rasoirs allemands rebadgés etc c'était de la bonne qualité pour de si grosses quantités... une époque où industrialisation ne voulait pas forcément dire médiocrité